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Le Maroc et l'OR

le sujet d’actualité était « faut-il dévaluer le dirham ? ». Sur demande d’un lecteur, je résumerai mon opinion en disant : oui, il faut dévaluer …progressivement et régulièrement sur les 10 prochaines années. Mais avant de commencer la dévaluation, augmentons fortement notre stock d’or. Pour moi, le véritable enjeu du pays se situe davantage à ce niveau.

Nous avons un stock d’or de 22 tonnes qui représentent 1,9% de nos réserves de change. Et la particularité de ce stock c’est qu’il ne bouge pas depuis 25 ans !!!
Quand l’or valait 278 dollars l’once, il y a 4 ans j’avais proposé de diminuer la réserve « dollars » et de doubler la réserve « Or ».
« On » m’avait alors fait savoir : cette fois ci Mostafa, tu te trompes.

Aujourd’hui, Juin 2005, avec un cours de l’or à 415 dollars, le Maroc a un énorme intérêt à multiplier par deux, trois, quatre voire plus sa réserve Or. Et ceci de manière progressive et régulière. Avec pour objectif d’atteindre au moins les 200 tonnes. Sachant que le Liban, avec ses 10 000 km2 et sa guerre de 25 ans, possède 286 tonnes d’or, représentant 22,8% de ses réserves.
Je vais laisser le soin à mes collègues économistes et traders de mettre en relief (cette tribune est aussi la leur) tous les avantages que le pays pourra tirer de ces achats, et me consacrer à expliquer pourquoi le roi des métaux va monter sur les 10 prochaines années alors que le dollar n’a qu’une seule réelle alternative à long terme, la baisse.

J’ai longuement développé dans mon papier Explosion nucléaire de l’or les raisons de cette hausse future de l’or ( belkhayate ). Cette semaine, je vais uniquement actualiser et synthétiser les chiffres. Car ces derniers parlent d’eux-mêmes. Ils évitent la polémique et laissent songeur…

Les banques centrales vendaient depuis 1989 une moyenne de 435 tonnes d’or par an. En 2005, cette moyenne a chuté brutalement pour passer à 200 tonnes. Et ce qui est important à noter c’est que les ventes prévues pour cette année 2005 ne vont pas dépasser les 250 tonnes, représentant la moitié de ce que permet le second Accord de Washington. Il s’agit d’un fait remarquable car il signifie tout simplement que la demande va être bien supérieure à l’offre.
Pour moi, incontestablement le comportement des banques centrales nous montre l’évolution future à moyen et long terme du roi des métaux.

Mostafa belkhayate

Le pic du phosphate

Si la dernière goutte de pétrole sera extraite en 2150 dans l'Est de d'Arabie Saoudite, le dernier gramme de phosphate le sera vraisemblablement à Khouribga au Maroc dans moins de 90 ans. En août dernier, le physicien Patrick Déry a appliqué la technique de linéarisation de Hubbert (qui a formulé le concept de "pic du pétrole") aux données fournies par le United States Geological Survey, résultat : le pic du phosphate aurait eu lieu en 1989! Il est passé inaperçu à cause de l'effondrement du bloc soviétique (traduit par une baisse drastique de la demande entre 1990 et 1993). Aujourd'hui, les premières tensions apparaissent (enfin) sur le marché ; certains agriculteurs australiens et brésiliens ont été obligés cette année de retarder les semis par manque d'engrais... Les experts s'inquiètent maintenant de la rareté du phosphate qui, contrairement au pétrole, est irremplaçable. Il peut seulement être recyclé, mais il faut pour cela retraiter les excréments animaux et humains pour en nourrir les sols... bonjour la logistique! Le physicien Isaac Asimov a démontré que le phosphate est un élément minéral unique, parce que sa concentration moyenne dans les organismes vivants est huit fois plus élevée que sa concentration dans les sols. Asimov lui a même décerné le titre enviable de "life's bottleneck" (goulot d'étranglement de la vie). Comment expliquer alors l'atonie des cours du phosphate brut de 1989 à 2003? Ce prix est avant tout déterminé par les anticipations des acteurs en présence : une alliance entre l'Office Chérifien des Phosphates (qui contrôle 47% du marché de l'acide phosphorique et 22% des engrais phosphatés) et un consortium de huit entreprises américaines baptisé PhosRock concentrerait plus de 60% des réserves mondiales ; cette possibilité d'une entente américano-marocaine a un effet dissuasif qui prive les autres pays producteurs du pouvoir de piloter les prix. Par ailleurs, les investissements dans le secteur phosphatier ont été gelés ces dernières années par l'annonce de l'exploitation à partir de 2010 d'un gisement géant dans le nord de l'Arabie Saoudite (qui pourrait fournir jusqu'à 8% de l'offre mondiale). Or en 2020, la production agricole mondiale - poussée par la démographie et les biocarburants - aura bondi de 33%, entraînant dans son sillage la consommation d'engrais. Si le phosphate a longtemps détenu la palme de la "matière première la moins sexy de la planète", la situation semble en passe de changer. Pour le Maroc, dont le sous-sol renferme plus de 40% des réserves mondiales, un trend haussier durable sur le phosphate brut est une bonne nouvelle. Cela devrait aider l'OCP à se réformer (son ratio dette sur capitaux propres avoisine aujourd'hui les -400%). En maintenant un programme d'investissement de 4 milliards de dollars d'ici 2015, l'OCP ambitionne de faire du port de Jorf Lasfar une technopole mondiale du phosphate, une plateforme industrielle dans laquelle les investisseurs étrangers pourraient exploiter des unités de productions livrées clef en main (500 ha dédiés à l'industrie lourde). Sans oublier que d'après l'Agence Internationale de l'Energie Atomique, les phosphates marocains recèlent près de 7 millions de tonnes d'uranium. Mustapha Terrab (OCP) et Anne Lauvergeon (Areva) viennent de signer un accord de coopération minière. Le cours de l'uranium a été multiplié par onze depuis 2002.

Agadir promotion

Agadir (qui signifie « grenier collectif fortifié » en tachelhit (berbère) (arabe: أڭادير) est une ville du sud-ouest marocain, située sur la côte Atlantique à 508 km au sud de Casablanca et à 235 km à l'ouest de Marrakech, dans la région du Souss. Agadir est préfecture de la région administrative Souss-Massa-Draa.

Meknès promotion

Meknès ( arabe: مكناسMaknâs, Marocain :M'knâs, hébreu: מקנס, מקנאס) est une ville du Maroc qui tire son nom du berbère Meknassa du nom de la tribu fondatrice de la ville. Elle est le chef-lieu de la région administrative de Meknès-Tafilalet, au centre du pays. La ville est située à 120 km à l'est de Rabat et à 60 km à l'ouest de Fès. C'est l'une des quatre villes impériales du Maroc. Elle fut la capitale du Maroc durant le règne de Moulay Ismaïl.